Djamel a eu beau répéter sans cesse à sa soeur que » c’est Dieu qui crée les lesbiennes, les homos, les hétéros et la vie « , rien n’y a fait : depuis le jour où sa soeur de 20 ans à découvert des messages sur son telephone, elle ne lui parle plus.
Il faut dire, les messages n’était même pas de cul, il s’agissait simplement de son petit copain qui lui déclarait sa flamme : « Ces choses-là ne se disent pas entre mecs. Tu devrais arrêter« , a décrété sa soeur avant d’ajouter : » Je ne te parlerai plus jamais de la vie ! » La brouille dure depuis près d’un an sans que les parents, ni les 4 autres frères et soeurs, en connaissent la cause.
No way d’afficher son homosexualité en ville ou dans la banlieu où il vit en coloc avec son frère : » Ici, les homos sont rejetés. Dans les lieux de drague, il arrive même que certains se fassent tabasser. Moi, je n’y vais pas, je n’ai pas envie de me faire remarquer « .
Au boulot, il doit » jouer les mecs-mecs « . Tous mariés, les collegues du boulot blaguent souvent sur les pédés . Et, dans ce cas, pas d’autre choix que de jouer le change. Et quand on lui demande s’il a une copine, il acquiesse en donnant des noms style Isabelle, Estelle…
Et à ses parents, il ne ment que par omission, et quand ils demandent quand il se décidera à prendre une femme, il répond philosophiquement : » Quand elle viendra ! »
A la vérité, il a bien essayé déjà, mais » les filles, ça ne m’excite pas ! « .
Et non plus : » Avoir des enfants, c’est pas dans mon destin ! « .
Chose auquel son père serait furieux, dans la famille les fils se doivent de perpétuer la génération.
Peut être que sa mère à eut la puce à l’oreille du fait des appels répétés de son ex petit ami. Il doute de celà car l’année passée , lorsqu’il l’a amené à paris : » Je lui ai fait voir la tour Eiffel, la tour Montparnasse, les Champs-Elysées et, bizarrement, elle m’a dit : Je veux voir des pédés ! Pour ne pas avoir l’air complexé, je l’ai conduite devant les bars du Marais, elle était contente ! « .
La balade a terminé sans que le jeune beur gay ne prenne le temps et le courage de parler avec elle, mais il pense qu’elle doit avoir des doutes.
Depuis Djamel continue de se ballader un solo le week end au maris dans le centre de Paris , il sait que les beurs sont un kiff pour beaucoup de Parisiens, pour au final, reprendre le chemin du taf le lendemain en « jouant les mecs mecs ».
goool03
26 octobre 2014 À 13 h 52 min
Djamel je veux devenir votre ami voici mon mail [email protected] contacte moi cvp merci